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Le 15 mai au 15 octobre 2021 au Parc national d’Oka
Trois sculptures en guise de métiers pour retisser ensemble la toile protectrice, nourricière et guérisseuse des forêts du sud du Québec
Du 15 mai au 15 octobre 2021
au Parc national d’Oka
Photos : Mathieu Parent, Éliot B. Lafrenière
CONCERTO POÉTIQUE ET GRAPHIQUE
» Attelés au calme de la voûte érigée
Nos doigts se relâchent
ensemble
Cartographes de battements inauguraux
Pour voir l’intérieur orignal
où mourir «
Un carnet poétique stratifié graphiquement où tout est texte, art visuel, enquête de vision où se croisent des poèmes de l’écoumène québécois vu sous l’angle du politique et du surréalisme, la vision écologique de Pierre Dansereau et les visages du papillon boréal Boloria des tourbières. La somme est une fresque (…)
À travers un concerto graphique finement travaillé, le carnet fait place à l’imaginaire entomologique du papillon et dégage une grammaire (iconographique) à partir des figures qu’il portent sur ses ailes, puis remanie les schémas et représentations de l’ouvrage L’envers et l’endroit de Pierre Dansereau (…) Le résultat est une charpente poétique, écologique et sociale en boule-de-flèches, que les auteurs proposent aux lecteur-trice-s d’habiter avec eux.
Une œuvre de Mathieu Parent, Éliot B. Lafrenière et Jean-Benoît Duval
25$ avec livraison au Canada
Le chant de la ville est celui d’une chute libre et nous regardons la terre tourner comme des monstres
« Voici le sable qui soustrait le temps »
Ce recueil contient une sélection de poèmes tirés d’une expérience d’écriture exploratoire et collective d’un journal poétique à quatre auteur·e·s. IIs sont les fruits libres, réfléchis et baveux qui sonde le sens et l’horizon du commun en plongeant dans le présent du monde.
Dominic Lapointe, Mathieu Parent, Yohann Rose et Julie Sarrazin
17$ incluant livraison au Canarda
« Cette minute de silence créait au cœur de nous un vide vivant et vibrant , pour reprendre les mots de Peter Brook (1968). Elle poussait l’ouverture du cercle à la surface de l’expérience, brouillant par moments, du même coup, la démarcation de sa polarité entre intériorité et extériorité, public et scène, dépliant divers liants et conjonctions. L’espace de relations, incluant l’environnement – qui l’incluait de même –, acquérait une stance de mi-lieu : lieu vécu comme s’il ne se suffisait pas à lui-même et où chaque présence s’inscrivait dans un continuum non recommençable. Essayez donc de vous mettre à la place d’une rivière… Cela a singularisé chaque présence, conséquemment l’écoute ainsi que le respect, partagé, accordé à l’expression. La présence publique de chaque protagoniste était accentuée et approfondie. » (…) lire la suite dans la revue Pratique du son, du silence et de l’oralité. Revue Inter, no. 137, Printemps 2021, Éditions Inter : Québec.
Photo : Mathieu Gosselin