Que puissent nos corps garder la flamme contre la guerre?
Quand le silence fait demeure.

« Cette minute de silence créait au cœur de nous un vide vivant et vibrant , pour reprendre les mots de Peter Brook (1968). Elle poussait l’ouverture du cercle à la surface de l’expérience, brouillant par moments, du même coup, la démarcation de sa polarité entre intériorité et extériorité, public et scène, dépliant divers liants et conjonctions. L’espace de relations, incluant l’environnement – qui l’incluait de même –, acquérait une stance de mi-lieu : lieu vécu comme s’il ne se suffisait pas à lui-même et où chaque présence s’inscrivait dans un continuum non recommençable. Essayez donc de vous mettre à la place d’une rivière… Cela a singularisé chaque présence, conséquemment l’écoute ainsi que le respect, partagé, accordé à l’expression. La présence publique de chaque protagoniste était accentuée et approfondie. » (…) lire la suite dans la revue Pratique du son, du silence et de l’oralité. Revue Inter, no. 137, Printemps 2021, Éditions Inter : Québec.
Photo : Mathieu Gosselin