SOUPER TOUT NOIR

Dégustez un repas, discutez avec
des personnes aveugles ou amblyopes,
jouez, écoutez un poème…le tout
dans l’obscurité complète !

Une expérience totale de médiation sociale

9 places disponibles / 15$ par personne (valeur 60$)

Réservation sur dépôt obligatoire à mangecamion@posteo.org

Le 1er juin de 18h à 21h30 au 5225 rue Berri (tout près du métro Laurier)

Plus de 85% des informations que vous recevez sollicitent votre sens de la vue. Cette activité vous permettra de réaliser tout le potentiel que vous possédez en utilisant vos autres sens. Rassurez-vous, aucune tâche à réaliser ne met en péril votre sécurité. Vous serez accompagné-e-s tout au long de la soirée de personnes expérimentées dans ce domaine.

Collaboration de l’Atelier Mange-Camion et du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM).

Avec le soutien généreux de la Société de développement communautaire de Milton-Parc (SDC)

Le temple fantôme

du 7 mai au 22 juin à la Cité-des-Hospitalières

Fabriquée avec des « livres fantômes », volumes en bois remplaçant jadis les titres empruntés dans une bibliothèque du couvent pour en tenir les rayons, cette sculpture est un temple flottant pour les écrits censurés, honnis et portés à l’état de fantômes par les autorités. Mais on aura beau censurer les livres, la littérature et l’écriture vivent à la frontière du matériel et de l’immatériel : les idées qu’ils contiennent résistent avec esprit. Installée dans l’ancien couvent des Hospitalières dont la construction fût entreprise par Mgr Bourget, un censeur répressif opposé à l’accès public à tous les savoirs, elle réalise un juste retour des choses, posant un regard critique dans l’histoire.

251 av des Pins
https://cdhentransition.ca/


Disparaître

VERNISSAGE le 17 JUIN 2022
artistes invitées : Virginie Beauregard D, poète
& Norman Nawrocki, musicien activiste

Exposition du 16 juin au 23 juillet
par Mathieu Parent et Éliot B. Lafrenière

Et si nous acceptions de disparaître? En dansant l'éternel retour de l'autre, posé-e-s comme des marécages, allié-e-s aux forêts intérieures, non plus broyé-e-s comme l'environnement ou mis-e-s en boîte comme le travail et l'éducation, mais porté-e-s par les battements d'ailes stratifiées de notre espace vital.

à la Maison du développement durable
Du lundi au vendredi
de 8h à 16h
et le samedi 18 et le dimanche 26 juin,
ainsi que les samedis 2, 9 et 23 juillet
de 14h à 17h

50, Sainte-Catherine Ouest, Montréal (Québec)
Métro Place-des-Arts

RECUEIL MUTLIDISCIPLINAIRE

CONCERTO POÉTIQUE ET GRAPHIQUE

 » Attelés au calme de la voûte érigée
Nos doigts se relâchent
ensemble

Cartographes de battements inauguraux
Pour voir l’intérieur orignal
où mourir « 

Un carnet poétique stratifié graphiquement où tout est texte, art visuel, enquête de vision se croisent des poèmes de l’écoumène québécois vu sous l’angle du politique et du surréalisme, la vision écologique de Pierre Dansereau et les visages du papillon boréal Boloria des tourbières. La somme est une fresque (…)

À travers un concerto graphique finement travaillé, le carnet fait place à l’imaginaire entomologique du papillon et dégage une grammaire (iconographique) à partir des figures qu’il portent sur ses ailes, puis remanie les schémas et représentations de l’ouvrage L’envers et l’endroit de Pierre Dansereau (…) Le résultat est une charpente poétique, écologique et sociale en boule-de-flèches, que les auteurs proposent aux lecteur-trice-s d’habiter avec eux.

Une œuvre de Mathieu Parent, Éliot B. Lafrenière et Jean-Benoît Duval

25$ avec livraison au Canada



L’écriture collective, un antidote au nihilisme

Le chant de la ville est celui d’une chute libre et nous regardons la terre tourner comme des monstres

« Voici le sable qui soustrait le temps »

I

Ce recueil contient une sélection de poèmes tirés d’une expérience d’écriture exploratoire et collective d’un journal poétique à quatre auteur·e·s. IIs sont les fruits libres, réfléchis et baveux qui sonde le sens et l’horizon du commun en plongeant dans le présent du monde. 

Dominic Lapointe, Mathieu Parent, Yohann Rose et Julie Sarrazin

17$ incluant livraison au Canarda



Présence dans Inter 137 (la revue)

Que puissent nos corps garder la flamme contre la guerre?
Quand le silence fait demeure.

« Cette minute de silence créait au cœur de nous un vide vivant et vibrant , pour reprendre les mots de Peter Brook (1968). Elle poussait l’ouverture du cercle à la surface de l’expérience, brouillant par moments, du même coup, la démarcation de sa polarité entre intériorité et extériorité, public et scène, dépliant divers liants et conjonctions. L’espace de relations, incluant l’environnement – qui l’incluait de même –, acquérait une stance de mi-lieu : lieu vécu comme s’il ne se suffisait pas à lui-même et où chaque présence s’inscrivait dans un continuum non recommençable. Essayez donc de vous mettre à la place d’une rivière… Cela a singularisé chaque présence, conséquemment l’écoute ainsi que le respect, partagé, accordé à l’expression. La présence publique de chaque protagoniste était accentuée et approfondie. » (…) lire la suite dans la revue Pratique du son, du silence et de l’oralité. Revue Inter, no. 137, Printemps 2021, Éditions Inter : Québec.

Photo : Mathieu Gosselin